Grâce à son emplacement unique, nous faisons fleurir un lieu communautaire (tiers-lieu) dans les Cévennes, où le niveau de cortisol, l’hormone du stress, diminue naturellement dans notre corps. Un lieu où nous pouvons nous détendre, nous ouvrir les uns aux autres. Nous croyons qu’il est possible, dans un monde de pandémies et de conflits, de créer des havres de paix et de vie agréable. Un endroit où la forêt, le ruisseau et le rythme des montagnes donnent le tempo. Où l’architecture, le jardin et l’histoire définissent l’ambiance de la création et des performances, offrant un climat plus agréable que le béton des villes. Nous avons pour priorité d’enrichir le quotidien des habitants du village, qui compte entre 500 et 1500 résidents selon les saisons, en créant sur place des opportunités de bénévolat et des emplois.
Nous partageons la créativité merveilleuse, inspirante et fascinante de nos amis artistes, ainsi que leur amour pour la nature, avec un public ouvert et réceptif, en faisant de la culture un vecteur de lien social. Nous travaillons pour un lieu qui devienne attractif et accessible aux publics de la région en quête de programmes, un lieu fier de son histoire et désireux de la partager. Un endroit où l’on peut s’immerger dans le quotidien de ce pays européen magique, progressiste et courageux.
Notre objectif est de créer, entretenir et préserver un patrimoine culturel qui se construira au fil des ans. Dans le tiers-lieu Hors du Temps, nous organisons pour cela des ateliers culturels et culinaires, des conférences professionnelles, des festivals de courts-métrages sur le développement durable et le changement climatique, des spectacles de théâtre, des tables rondes, des concerts, des programmes de résidence artistique et en sciences sociales, des activités pour enfants et familles, ainsi que des stages de bien-être en théâtre, yoga et chi-kung.
À moyen et long terme, nous souhaitons lancer un festival culturel et culinaire, qui se déroulerait dans les maisons et cours privées de la vallée du Mont Aigoual, impliquant agriculteurs, viticulteurs, petites et moyennes entreprises locales, et des habitants. Intitulé provisoirement « Mon Aigoual – une affaire personnelle », ce projet souhaite rester authentiques et ancrés localement. Chaque site pourrait accueillir un programme culturel, éducatif, artistique, gastronomique, scientifique, écologique, historique ou en faveur de l’égalité des chances, incluant une large gamme de contributeurs et d’intervenants professionnels. Le festival offrirait un terrain fertile pour promouvoir une société ouverte, des échanges et la culture, tout en renforçant les activités locales et l’engagement des visiteurs. De cette manière, le festival pourrait rendre la communication pacifique, le partage des savoirs et des ressources naturelles, la priorité à la protection du climat et les différents aspects de la culture directement pertinents et personnels pour tous.